Netflix : les meilleurs films originaux – ce moisci –

Cet article a été mis à jour le 17/03 avec nos films originaux favoris de la plateforme au mois de mars 2023.  

Dans le catalogue foisonnant de Netflix, les créations originales, celles produites par la plateforme de streaming par abonnement (SVoD), occupent une place de choix.

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Évidemment, la qualité des productions made in Netflix est inégale. Alors pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie, nous avons sélectionné le meilleur des films originaux Netflix du catalogue.

En mars, le film tout juste récompensé aux Oscars 2023 À l’Ouest, rien de nouveau demeure le coup de cœur de .

Quels sont les meilleurs films originaux Netflix (mars 2023) ?

À l’Ouest, rien de nouveau

Synopsis

Enivrés par l’élan patriotique, Paul et ses amis se joignent à d’autres jeunes allemands et s’engagent sur le front occidental lors de la Première Guerre mondiale. En première ligne, ils vont rapidement se confronter à la réalité de la guerre et à l’enfer des tranchées.

L’avis de

À l’Ouest, rien de nouveau, film d’Edward Berger tiré du roman d’Erich Maria Remarque paru en 1929, nous plonge dans la brutalité des combats, remarquablement sublimée par la photographie de James Friend. Berger propose ici un longmétrage extrêmement immersif et le film se plaît à étouffer la moindre lueur d’espoir chez ses soldats comme chez le spectateur, laissant simplement à voir la mort froide, inévitable, vaine.

Il est facile de voir pourquoi les cérémonies des récompenses, et notamment les prestigieux Oscars, se sont penchées attentivement sur À l’Ouest, rien de nouveau. Entre le jeu épatant de ses jeunes comédiens et sa réalisation proche du documentaire, le film est brutal, violent et tragique.

Une histoire qui nous plonge dans l’horreur de la guerre autant que dans son absurdité lorsque l’on voit des garçons envoyés à la mort alors que les hommes tergiversent dans leurs wagons dorés. À ne pas manquer.

• Regardez la bandeannonce du film :

Le reste de notre sélection

The Highwaymen

La traque des gangsters Bonnie Parker et Clyde Barrow du point de vue des enquêteurs. Face à l’impuissance des forces de l’ordre et les limites des investigations à l’époque, les Texas Rangers Franck Hamer et Maney Gault sortent de leur retraite. Ensemble, ils vont se servir de leur instinct pour tenter, par tous les moyens, de mettre fin à la cavale des deux criminels les plus recherchés de l’époque.

Un bon film qui raconte avec justesse la vraie histoire de Bonnie & Clyde et remet certaines pendules à l’heure. The Highwaymen se donne les moyens d’en finir avec la vision glamour et très romancée du célèbre couple criminel. Il les montre sous leur vrai jour, comme un couple sans scrupule, n’hésitant pas à tuer de sangfroid pour une poignée de dollars. La mise en scène est soignée, le scénario bien documenté et le duo d’enquêteurs chevronnés que forment Woody Harrelson et Kevin Costner fonctionne à merveille.

Glass Onion

Dans la suite du film de Rian Johnson À Couteaux Tirés, le détective Benoit Blanc se rend en Grèce afin d’élucider un mystère qui implique un nouveau panel de suspects hauts en couleur.

Daniel Craig (dernier James Bond en date) se glisse à nouveau dans la peau de Benoit Blanc pour ce nouveau “whodunit” rempli de rebondissement. À ses côtés, un casting de rêve : Edward Norton, Janelle Monáe, Kathryn Hahn, Leslie Odom Jr., Jessica Henwick, Madelyn Cline, Kate Hudson et Dave Bautista. Tous sont au top de leur forme, tous nous entraînent dans cette histoire rocambolesque avec beaucoup de plaisir. Le film nous invite à tenter de résoudre son mystère en n’oubliant pas de faire la part belle à l’humour et à la satire. Avec Glass Onion, Rian Johnson signe un film malin qui divertit et captive.

Elona Holmes 2

Désormais détective privée, Enola Holmes tente de résoudre sa première enquête : une jeune fille disparue. Une affaire qui va l’amener sur les traces d’un gigantesque et dangereux complot, croisant ainsi le chemin de son illustre frère : Sherlock Holmes.

Conduite par une Millie Bobby Brown plus énergique que jamais et à l’aise dans le rôle, cette suite a tiré les leçons du film précédent en corrigeant ses défauts tout en améliorant ses qualités. L’intrigue se montre plutôt bien ficelée avec quelques rebondissements étonnants et des scènes d’action efficaces. 

Le Diable, tout le temps

À Knockemstiff, village perdue de l’Ohio, le vétéran Willard Russell tente de sauver sa femme mourante. Se tournant vers la religion, il va même jusqu’à réaliser des sacrifices rituel. Des années plus tard, son fils Arvin semble toujours payer le prix de ces actions. Le film suit le destin de plusieurs personnages gravitant autour d’Arvin, tous aussi sombres les uns que les autres.

Adapté du livre éponyme de Donald Ray Pollock, Le Diable, tout le temps est loin d’être une promenade agréable dans l’Amérique profonde des années 1950 et 1960. Le titre du film suffit pour donner le ton : bienvenue dans un pays sombre, corrompu et brutal où la violence – psychologique et physique – règne. Pour cette adaptation, le réalisateur Antonio Campos s’est offert un casting 5 étoiles. Tom Holland montre toute l’étendue de son talent dramatique et Robert Pattinson prouve encore une fois qu’il est l’un des acteurs les plus intéressants de sa génération. Ajoutons à cela : Riley Keough, Bill Skarsgård, Sebastian Stan, Jason Clarke, Mia Wasikowska… Tous brillent dans cette fresque ambitieuse de l’Amérique. 

Le Roi

15e siècle, en Angleterre. Hal, un jeune prince capricieux vivant loin de la cour et parmi la population, se trouve obligé par les circonstances d’accepter le trône, et de devenir le roi Henri V.

Réalisé par David Michôd (Animal Kingdom, The Rover), ce film s’attaque au sujet sensible de l’avénement du roi Henri V et de la bataille d’Azincourt. Un film visuellement sublime et soigné, et à l’ambiance atmosphérique et pleine de gravitas, qui oscille entre intrigues de couloirs, et grandes batailles ouvertes dans la pluie et la boue. Cerise sur le gâteau, le casting est de qualité (Timothée Chalamet, Robert Pattinson, Joel Edgerton…).

Les Sept de Chicago

En 1969, sept hommes sont accusés de conspiration et d’incitation à la révolte par le gouvernement américain. Activistes de divers groupes militants opposés à la guerre du Vietnam, ils ont participé et organisé une manifestation en marge de la Convention nationale démocrate de 1968, à Chicago. La protestation pacifique avait tourné à l’affrontement avec les forces de l’ordre.

Inspiré de faits réels, Les Sept de Chicago raconte un procès aussi intéressant que rocambolesque. Sept hommes, dont la plupart ne se connaissaient même pas, se retrouvent accusés de conspiration par l’administration Nixon. Chaque prévenu représente une lutte de l’époque : étudiants contre la guerre du Vietnam, hippies, Black Panthers… Aaron Sorkin signe avec ce film, une oeuvre engagée qui montre l’instrumentalisation de la justice par la présidence américaine. Et avec de longs monologues et des dialogues mordants en rafale, le style Sorkin est bien là. 

Pinocchio par Guillermo del Toro

L’histoire du petit pantin de bois Pinocchio revisitée par Guillermo del Toro, réalisateur primé aux Oscars, et Mark Gustafson, légende du stopmotion. 

Avec ce Pinocchio, del Toro et Gustafson nous livre un conte fait de marionnettes au sujet d’une marionnette, et ils le font avec brio. On tient là un film unique qui, même s’il n’est pas sans défauts, s’avère plutôt convaincant et à le mérite de ne pas recycler un conte vu et revu sans lui apporter une touche d’originalité.

Marriage Story

Charlie et Nicole, deux vies d’artiste à New York, des années d’idylle et un fils, consécration de leur amour. Mais le couple bat de l’aile et décide finalement de divorcer. Très vite, ce qui devait être une séparation à l’amiable se transforme en enfer.

La chronique tendre et déchirante d’un événement brutal mais anodin. Le réalisateur Noah Baumbach fait s’entrechoquer les points de vues, les faits et les fantasmes pour livrer un récit d’une humanité et d’une authenticité troublante. Adam Driver et Scarlett Johansson sont au sommet de leur art.

Le Monstre des mers

Un légendaire chasseur de monstres marins et sa petite passagère clandestine vont vivre une aventure époque en naviguant au plus profond d’eaux inconnues, à la rencontre de la plus terrifiante des créatures marines.

Écrit et réalisé par Chris Williams, déjà aux commandes des sympathiques Les Nouveaux Héros et Volt, héros malgré lui, Le Monstre des mers est le film d’animation parfait pour ce début d’été. Personnages attachants, scènes virevoltantes et univers inspiré, c’est l’aventure idéal pour passer un bon moment en famille. De plus, Le Monstre des mers est une production des studios d’animation Studio Pictures Imageworks, déjà à la baguette des brillants SpiderMan : New Generation et The Mitchells contre les Machines. Une garantie de qualité !

Tick, tick… Boom !

À l’approche de ses 30 ans, un compositeur prometteur jongle entre l’amour, l’amitié et l’envie d’accomplir une œuvre grandiose avant qu’il ne soit trop tard.

Réalisé par le talentueux LinManuel Miranda (Hamilton), cette comédie musicale mélo et déchaînée est tout simplement brillante. C’est vivant, palpitant, humain, malin et ça propose 1000 idées à la minute. Andrew Garfield, qui est de toutes les scènes, s’impose comme le métronome de cette belle aventure humaine et harmonieuse.

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